À l ’armoricaine ou à l’américaine, on ne sait pas toujours comment qualifier ce plat. Au XIXe siècle, au hasard d’un dîner tardif, le chef sétois Fraysse concocta une recette de homard, qu’il nomma « homard à l ’américaine », en souvenir de ses années outre-Atlantique. La Bretagne étant un grand producteur de homard, on utilisa finalement le terme d’armoricain,
puis la lotte (aussi appelée « homard du pauvre ») remplaça le crustacé d’origine.