Saviez-vous que son nom basque Larrun, aux évocations de landes ou de pâturages, a été perçu en français comme un nom précédé d’un article défini féminin (d’où La Rhune) ? L’on trouvait pourtant autrefois l’orthographe Larhune, comme sur la carte de Cassini (« Montagne de Larhune »).
Pour y accéder, vous pourrez emprunter plusieurs itinéraires pédestres à partir de divers endroits (depuis les villages d’Ascain, de Sare, d’Olhette…) ou bien choisir de monter dans le fameux et joli petit train à crémaillère au départ de la gare du Col de Saint-Ignace (sur la commune de Sare). Presque centenaire – il existe depuis 1924 –, ce train pittoresque aux belles voiturettes de bois vous fera grimper plus aisément… et même remonter le temps !
Durant cette ascension de nature sauvage et de superbes paysages, vous croiserez sans doute des brebis manech (race locale à tête noire ou rousse et à la longue toison blanche), quelques vaches ou des pottoks (poneys sauvages du Pays basque) pâturant en toute liberté sur des plateaux dégagés. Vous remarquerez sans doute également des cabanes de bergers transhumants, des dolmens, des cromlechs… et, en levant un peu plus la tête, apercevrez certainement dans les airs quelques vautours fauves venus nidifier !
Si vous optez pour une montée à pied, vous prendrez encore plus le temps d’apprécier toutes ces observations et vous vous offrirez en un peu plus de trois heures une mémorable randonnée riche de nature (faune et flore) et de patrimoine. Landes, pâturages, forêt, bosquets, vue sur l’Océan ou sur les Pyrénées… Attention ! Que vous couriez ou marchiez, l’ascension de la Rhune est assez sportive. Surtout dans la seconde partie du trajet où le sentier est plus abrupt et parfois très pierreux. Pensez bien sûr à prendre coupe-vent ou vêtement de pluie, voire bâtons de marche, en plus de votre sac à dos et de vos bonnes chaussures.
